Le pouvoir des émotions sur la santé

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Le pouvoir des émotions sur la santé

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Publié par Lionel BARRIERE Naturopathe dans Psychologie · 25 Février 2025
Le terme stroke désigne ce qu’on pourrait appeler une « unité d’attention » adressée à une personne. Il est souvent traduit en français par « stimulation ».

Dans Des Jeux et des Hommes, Éric Berne écrit : « Il est permis d’employer le mot stroke afin de désigner tout acte impliquant la reconnaissance de la présence d’autrui. » Ce peut être un simple bonjour, un signe de la main, un geste, une insulte, un soupir, une embrassade, une critique, une remontrance, un compliment, etc. Tous ces « signes » expriment le besoin vital de reconnaissance de l’individu dans sa relation à l’autre. Le stroke est aussi important que les besoins vitaux de base comme l’eau, la nourriture, la chaleur, le sommeil.

L’individu a besoin d’échanger avec son environnement, physiquement et socialement. Comme le dit le dicton, « tout sauf l’indifférence ». En rencontrant et en étant en contact avec l’autre, il peut se développer et se découvrir. Sans cet échange, il dépérit. Chaque signe de reconnaissance nourrit son être, comme un aliment essentiel à sa survie.

Des études neuroscientifiques récentes confirment que les relations affectives permettent à l’enfant de se développer sur le plan physique, moteur, cérébral, nerveux et psychologique. Elles soulignent l’importance du lien et du besoin de reconnaissance et d’échange avec l’Autre. Comme le disent les praticiens de l’AT, « si un enfant n’est pas caressé, sa moelle épinière se flétrit ».

Ce phénomène est étudié par de nombreux scientifiques. Dans leurs travaux menés auprès des orphelins et des prisonniers, Harlow et Spitz montrent que l’absence de stimulation entraîne des souffrances, des maladies, des désordres émotionnels, parfois même la mort. Pour illustrer ce besoin vital, nous allons reprendre l’histoire narrée dans le célèbre livre sur l’AT, Naître gagnant de Muriel James et Dorothy Jongeward, extraite d’un documentaire appelé Une seconde chance :

« Quand le père de Suzanne la confia à un important hôpital pour enfants, elle avait 22 mois. Elle ne pesait pourtant que 15 livres (le poids d’un bébé normal de 5 mois), et ne mesurait que 71 centimètres (la taille moyenne d’un enfant de 10 mois). Son développement moteur était presque nul, elle ne savait ni marcher à quatre pattes, ni parler, ni même “gazouiller”. Si on s’approchait d’elle, elle s’écartait en pleurant.

Après trois semaines, Suzanne n’ayant reçu aucune visite, une assistance sociale prit contact avec la mère. Elle et son mari possédaient une culture au-dessus de la moyenne. Cependant la mère déclara “Un bébé mérite à peine le nom d’être humain”. Elle disait que Suzanne n’aimait pas qu’on la prenne dans les bras et préférait rester seule. Elle avait renoncé à toute tentative de contact avec Suzanne, et en ce qui concernait les soins à lui apporter, elle avouait : “Je ne veux plus avoir à le faire.”

Les examens ne mirent en évidence aucune cause physique pouvant expliquer cet important retard dans le développement physique et mental de Suzanne, et on diagnostiqua un “syndrome de privation maternelle”.

On fit appel à une volontaire pour remplacer la mère et consacrer à Suzanne six heures de soins attentionnés par jour, cinq jours par semaine. Le personnel de l’hôpital accorda également beaucoup d’attention à Suzanne, la prenant souvent dans les bras, la berçant, jouant avec elle, et la faisant manger en lui prodiguant un maximum de contacts physiques.

Deux mois plus tard, bien qu’elle manifestât encore un retard marqué, Suzanne avait acquis des réactions affectives très développées. Elle avait aussi pris six livres et grandi de cinq centimètres. Ses capacités motrices s’étaient nettement améliorées : elle savait marcher à quatre pattes et aussi debout lorsqu’on la soutenait. Elle pouvait sans crainte supporter la présence de personnes inconnues. Les soins affectueux et tendres prodigués à Suzanne avaient eu un effet remarquable. »

Prenons un autre exemple, celui d’un adolescent qui grandit dans un milieu familial source de stress. Imaginons que le père a perdu son travail, que la mère est malade et que les revenus faibles apportent un climat de tension néfaste pour la bonne croissance des enfants. L’adolescent, en subissant ce stress, va développer un début de scoliose à l’âge de 12 ans. Puis, le stress étant toujours aussi pesant, cette scoliose va se dégrader rapidement, au point de devenir dangereuse.

Une scoliose très évoluée peut conduire à des troubles cardiaques ou à des insuffisances respiratoires, engageant ainsi le pronostic vital de l’adolescent.

Ce besoin vital d’affection s’apparente donc à une sorte de soif primaire et première de reconnaissance qui va passer par les strokes. L’AT et la naturopathie holistique proposent ainsi de comprendre autrement les réactions de certains individus dans certaines situations.

Pour mieux comprendre ce besoin fondamental d’être connu et reconnu, prenez tout simplement quelques situations courantes :

  • Pourquoi les enfants font-ils souvent des bêtises et sont-ils excités lorsqu’il y a des invités à la maison ?
  • Comment expliquer le besoin d’attention d’un enfant après la naissance d’un frère ou d’une sœur ?
  • Pourquoi certains individus sont-ils plus sujets aux accidents « sans raison » que d’autres ?
  • Comment interpréter les différentes réactions face à un compliment ?

L’AT et le NH proposent une théorie pour répondre à ces questions. Elle repose sur ce concept de strokes, les signes de reconnaissance indispensables au bien-être de l’individu. Les strokes « nourrissent » l’être en lui fournissant une énergie vitale pour son développement et son épanouissement. On peut dire que tout chez un individu, son comportement, ses gestes, ses paroles, son caractère, ses habitudes et sa personnalité même, est construit autour de ce besoin fondamental de stimulations :

  • Comment obtenir le plus de stimulations possible ?
  • Comment obtenir les stimulations que je souhaite ?
  • Comment obtenir les stimulations nécessaires quand j’en ai besoin ?
  • Comment obtenir autant de stimulations que j’en ai besoin ?

Un bon naturopathe holistique est un thérapeute qui ne ferme aucune porte de traitement.


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