Neurophysiologie et prise en charge des addictions : comprendre et traiter la dépendance

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Neurophysiologie et prise en charge des addictions : comprendre et traiter la dépendance

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Publié par Lionel BARRIERE Naturopathe dans Neurosciences · 8 Avril 2025
1. Introduction  
L’addiction est un problème de santé publique qui touche des millions de personnes à travers le monde. Elle peut être liée à une substance comme l’alcool, le tabac ou les drogues, mais elle peut aussi être un comportement compulsif, comme le jeu ou la cyberdépendance. Contrairement aux idées reçues, l’addiction n’est pas simplement une question de volonté. Elle repose sur des mécanismes cérébraux qui modifient le fonctionnement du cerveau, rendant difficile le contrôle des comportements. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour accompagner les personnes dépendantes et leur proposer des solutions adaptées.

2. Mécanismes neurophysiologiques de l’addiction
Le cerveau fonctionne grâce à un système de récompense qui libère de la dopamine, un neurotransmetteur associé au plaisir et à la motivation. Lorsqu’une personne réalise une activité agréable, comme manger ou écouter de la musique, son cerveau libère naturellement de la dopamine, ce qui lui procure une sensation de bien-être. Cependant, dans le cas d’une addiction, ce système est suractivé par la consommation répétée d’une substance ou la pratique excessive d’un comportement, entraînant une libération de dopamine anormalement élevée.

Avec le temps, le cerveau s’habitue à cette surstimulation et devient moins réceptif aux plaisirs naturels. Cela entraîne une sensation de manque et pousse la personne dépendante à consommer de plus en plus pour retrouver le même niveau de plaisir.

Cas concret : Un adolescent commence à jouer en ligne occasionnellement. Rapidement, il ressent une montée d’adrénaline et de plaisir à chaque victoire. Son cerveau s’habitue à cette sensation intense, et il commence à jouer plus souvent. Lorsqu’il arrête, il ressent une frustration et une baisse de moral, ce qui le pousse à rejouer sans cesse.

3. Les différentes catégories d’addictions
Les addictions peuvent être regroupées en deux grandes familles.
Les addictions aux substances concernent l’alcool, le tabac, le cannabis, l’héroïne, la cocaïne, les médicaments et d’autres drogues. Ces substances agissent directement sur la chimie du cerveau et provoquent une dépendance physique et psychologique.
Les addictions comportementales, quant à elles, concernent des habitudes répétitives comme le jeu, la cyberdépendance, les achats compulsifs, le travail excessif et l’alimentation. Bien qu’elles n’impliquent pas de substances, ces addictions activent le système de récompense de manière similaire.

Cas concret : Une femme ressent une excitation particulière lorsqu’elle fait des achats. Avec le temps, elle commence à acheter de plus en plus pour maintenir cette sensation. Elle se retrouve à acheter des objets dont elle n’a pas besoin, au point de générer des dettes. Malgré les conséquences, elle continue ses achats compulsifs, incapable de s’arrêter.

4. Évaluation du patient souffrant d’addiction
Avant de mettre en place un traitement, il est essentiel d’évaluer la situation du patient. La première étape est une anamnèse approfondie, qui permet d’explorer son parcours addictif, les raisons qui l’ont poussé à chercher de l’aide et son état général. Ensuite, des tests neuropsychologiques sont réalisés pour analyser sa mémoire, son attention et ses capacités de prise de décision, souvent altérées par l’addiction. Enfin, l’examen du dossier médical permet d’identifier d’éventuels troubles associés comme la dépression ou des carences physiques.

Cas concret : Un homme alcoolique depuis plusieurs années passe un test AUDIT, qui révèle une dépendance sévère. Les professionnels de santé adaptent son programme de sevrage en fonction de ses besoins spécifiques et des difficultés qu’il rencontre.

5. Outils de diagnostic et tests d’addiction
  • Les spécialistes utilisent différents tests pour évaluer la dépendance et adapter le traitement en conséquence.
  • Le test AUDIT sert à analyser les risques d’addiction à l’alcool.
  • Le test Fagerström mesure la dépendance à la nicotine.
  • Le test CAST identifie les problèmes liés à la consommation de cannabis.
  • Le test IAT met en évidence la cyberdépendance.

Cas concret : Un adolescent passe de nombreuses heures sur les réseaux sociaux, au point de négliger ses études et ses relations. Après avoir répondu au test IAT, les résultats montrent qu’il présente une dépendance sévère à Internet. Un plan de réduction progressive est mis en place pour l’aider à retrouver un équilibre.

6. Approches thérapeutiques du traitement des addictions
Il n’existe pas de traitement unique pour l’addiction, car chaque personne nécessite une approche individualisée. Parmi les solutions les plus efficaces, on retrouve les thérapies comportementales et cognitives, qui aident à modifier les pensées et les habitudes liées à l’addiction. Certains traitements médicamenteux permettent de réduire les symptômes de manque et d’éviter les rechutes. Le soutien psychologique est aussi essentiel, que ce soit par des groupes de parole ou un suivi individuel. Enfin, les stratégies de motivation renforcent l’engagement du patient dans son parcours de guérison.

Cas concret : Une femme souffrant de dépendance aux jeux d’argent suit une thérapie comportementale pour apprendre à contrôler ses impulsions et à gérer son budget. En quelques mois, elle réussit à diminuer progressivement ses mises et à reprendre le contrôle de ses finances.

7. Cas pratiques et exemples de prise en charge
Un adolescent dépendant aux jeux vidéo met en place une réduction progressive du temps de jeu et trouve des activités alternatives pour remplacer son besoin compulsif.  
Un homme souffrant d’addiction au tabac est orienté vers des substituts nicotiniques et un accompagnement médical pour l’aider à arrêter progressivement.
Une femme souffrant de boulimie suit une thérapie cognitive pour identifier les causes profondes de son comportement et retrouver une alimentation équilibrée.

8. La naturopathie et les addictions
Ces éléments sont en lien direct avec l’estime et la perception de soi. Manquer d’estime de soi sera pour l’individu source de peur et de colère.

  • Ceux qui se perçoivent uniquement à travers les autres et qui ne vivent que pour résoudre les besoins des autres.
  • Ceux qui vivent uniquement à travers leurs carrières ou leurs possessions matérielles, et ne prennent pas en considération leurs besoins profonds.
  • Ceux qui abandonnent leurs besoins et leurs envies par manque d’estime ou de confiance en eux et qui, pour compenser, développent des comportements addictifs variés.

L’état de santé de ce type de patient dépendra de sa perception et de son estime de soi. Si l’estime de soi n’est pas cultivée, il pourra se retrouver face à des syndromes tels que constipation, nausées, diarrhées, brûlures d’estomac, syndrome de perméabilité intestinale, allergies alimentaires, prise de poids, ou conduite compensatrice addictive.

Qu’est-ce qui permettra à ce genre de patient de réapprendre à s’aimer et à aimer son corps ? Il est évident que le rééquilibrage alimentaire et l’exercice physique seront indispensables. Ils permettront à la personne de recentrer une partie de son attention et de son énergie sur elle-même. Son corps va évoluer, son image et son estime personnelle vont également s’améliorer.

Le travail de soutien sera aussi primordial. N’hésitez pas à conseiller à votre patient de se confier à son ou à sa meilleur(e) ami(e). Établissez un calendrier avec des objectifs simples au départ, tels que 3 séances de marche par semaine, éliminer les fringales, choisir une journée pour ne penser qu'à ses besoins et envies. Peu à peu, augmentez l'importance des objectifs en aidant votre patient à prendre conscience de l’évolution et des succès obtenus.

9. Conclusion
L’addiction est une maladie qui modifie profondément le fonctionnement du cerveau, ce qui rend son traitement difficile. Cependant, avec une prise en charge adaptée, combinant évaluation précise, soutien psychologique et thérapies adaptées, il est possible d’aider les personnes dépendantes à vaincre leur addiction et à retrouver une qualité de vie meilleure.


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Lionel BARRIERE Naturopathe
08 Avr 2025
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